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 "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin."

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Chloé M





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MessageSujet: "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin."   "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin." EmptyDim 12 Avr - 23:59

J'ai trouvé cet article posté par un étudiant sur Facebook, et quoi que les gens pensent sur ce moyen de discussion et d'information, je tiens à poster ce message ici. Car il est important de rappeler que c'est maintenant et plus que jamais qu'il faut se mobiliser, car après plus de deux mois et demi sans cours, reprendre maintenant serait inutile...
Je vous invite donc à lire ce qui suit, même si je l'accorde c'est long et cela prend du temps, mais en ce moment du temps on en a ! Alors svp, lisez et ne lâchez rien maintenant, notre semestre ne se rattrapera plus désormais c'est pourquoi je pense même si c'est dur à admettre et à comprendre, qu'il faut continuer encore... Et ce n'est pas parce que le gouvernement n'a pas céder qu'il ne le fera pas... Et même si effectivement rien ne change, on aura eu le mérite de se battre, pour notre avenir, et pour celui des autres... Nous ne sommes pas les seuls à être en colère, ce ne sont pas seulement les étudiants qui sont mécontents... Et ca je peux vous l'assurer : la France va mal, très mal et c'est maintenant qu'il faut se bouger, et continuer nos actions car avec ces réformes, notre pays, qui va déjà très mal ira en empirant si personne ne fait ni ne dis rien. Effectivement, beaucoup de gens pensent que se taire et laisser faire changera certainement les choses et nous sortira de cette crise, mais moi je pense que justement c'est tout le contraire ! Alors maintenant qu'on en est là, il ne faut plus lacher, il faut s'accrocher et se battre... Après ce n'est que mon humble avis et je comprend très bien que certains s'inquiètent pour leur semestre où ne soit tout simplement pas d'accord avec moi... Cependant, un seul argument pour le semestre : même si on reprend les cours maintenant, on ne rattrapera jamais tout le retard qu'on a : comment voulez vous rattraper 2 mois et demi juste avec une semaine de vacances supprimées ?
Je sais que j'ai beaucoup parler ^^ (désolée) donc je met le texte après et j'espère que nombreux d'entre vous le liront même s'il est long car c'est important de comprendre ou simplement de se rappeler où l'on va si jamais ces réformes sont acceptées par les français.
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Chloé M





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MessageSujet: Re: "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin."   "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin." EmptyLun 13 Avr - 0:15

Le plus important concernant la suite du mouvement et notre semestre est en gras et en italique, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas lire le reste ^^

"Aux enseignants, chercheurs, personnels et étudiants mobilisés contre les réformes qui visent, simplement, à transformer notre université de formation professionnelle et de culture en une université de rentabilité uniquement.
Cela fait maintenant 10 semaines que le monde universitaire français est mobilisé contre plusieurs réformes, dangereuses sans aucun doute, sans pour autant avoir eu de réelles concessions de la part du gouvernement. La LRU (loi des Libertés et Responsabilités des Universités), principale problème, vise à rendre autonome les universités, entraînant des déséquilibres entre les différents campus, une privatisation partielle de celles-ci qui pourrait entraîner une hausse des frais de scolarité et de tout les autre frais, etc. etc. Cette loi a permis la mise en place de différentes réformes, sans jamais la concertation ou l’accord des différentes représentations syndicales, telles que la masterisation (formation des enseignants du primaire et du secondaire, dont le contenu reste flou, au détriment du contenu des enseignements, des futurs élèves des classes publiques, des futurs enseignants , et visant uniquement la rentabilité de l’Education Nationale), le décret sur les enseignants chercheurs ( qui entraîne un classement des chercheurs selon des critères discutables, tels que le nombre de publications par an ( au passage, selon cet unique critère, M.Faurrisson, négationniste, serai parmi les meilleurs historien de France …), qui vise aussi à « punir » les mauvais chercheurs par un accroissement du nombre d’heures de cours, ce qui serait négatif pour les étudiants), le modèle de financement SYMPA ( qui entraîne un financement non plus selon les besoin des universités, mais selon les performances et selon d’autres critères flous et discutables, entraînant inéluctablement un déséquilibre fort entres petites et grandes universités), le contrat doctoral unique (suppression des différents contrats doctoraux uniques remplacés par un seul qui risque fortement de pénaliser les doctorants dans les subventions alloués à leurs recherches, dans leurs services d’enseignements effectués et dans la reconnaissance de leurs travaux), l’externalisation des services et les suppressions de postes dans l’éducation supérieur. A tout cela peut encore s’ajouter le Plan Campus, le Plan réussite en Licence, et pour le service public, les accords Vatican, les suppressions de postes etc etc.
Comme vous pouvez le constater (ou le re-constater), la liste des réformes, lois, décrets et accords, touchant l’université et menaçant son caractère public, égalitaire et formateur est longue. Pour alerter la société civile et interpeller le gouvernement afin de, au mieux faire retirer les réformes, au pire négocier pour en avoir des plus bénéfiques au monde universitaire, celui-ci a arrêté le 2 février toutes activités, à la demande d’une grande quantité de syndicats et d’organisations. Pendant 10 semaines se sont accumulés les différentes actions possibles pour faire entendre raison au gouvernement :
_ manifestations,
_ tractages,
_ mur de revendications,
_ rondes des obstinées,
_ pétitions,
_ interpellations de la ministre dans les différents lieux où elle se déplaçait,
_ communiqués de presse,
_ tractages,
_ démission des tâches administratives,
_ occupation des différents UFR et IUT,
_ blocage des universités,
_ blocage de différents lieux symboliques ( CNRS, Sorbonne, Présidence des universités, rectorat, gare, …),
_ cours alternatifs en lieu publique,
_ manifestations bruyantes,
_ manifestations de nuits aux flambeaux,
_ Interpellations des instances régionales et locales ( mairies, conseil régionales, conseil général),
_ réunions publiques, débats,
_ etc.

Malgré la durée du mouvement, malgré la multiplication des lieux et des moyens d’actions, malgré le nombre de personnes mobilisés, les arguments fondés contre les objectifs des réformes, le gouvernement est resté sourd et méprisant à nos demandes. Il a joué la carte du mépris ( ex : discours de Sarkozy le 22 janvier sur la recherche), de la division ( ex : reculer d’un an la réforme de la masterisation en accord avec des syndicats triés sur le volées, pour diviser la contestation, feindre l’envoie d’argent en masse pour tenter d’apaiser quelques uns), de la négation ( ex : mentir encore aujourd’hui sur le nombre de campus mobilisés ( plus de 50 représentés et touchés par le mouvement à la dernière Coordination Nationale des Universités), de la répression (ex : répression avec bavures policières a Strasbourg, Perpignan, Tours, Orléans etc.), de la pression sur les Présidents d’Universités, et joue aujourd’hui la carte de la peur avec la menace de ne donner aucun diplôme ( ce qui est au passage impensable et impossible à mettre en place pour des raisons financières et matérielles). Au bout de 10 semaines, il ne s’agit plus uniquement de crier dans la rue son mécontentement, mais de se mobiliser matin, midi et soir pour préparer les différentes actions, se réunir et débattre sur le mouvement et les réformes, suivre l’actualité et maintenir la pression sur le gouvernement.
Les différents étudiants présents en Assemblée Générale à Orléans, ayant compris la nécessité d’une mobilisation permanente, de dialoguer à chaque instant avec étudiants, personnels, enseignants sceptiques sur le danger que représentent ces réformes, ont voté le blocage des différentes composantes des l’Université où cela était possible (STAPS, Lettres, Sciences et IUT), mis en place depuis bientôt 5 semaines. Depuis ce moment, les personnes mobilisées ont passé leurs temps à s’expliquer avec « ceux qui désiraient en cours », à expliquer que tous voulons aller en cours, mais que le gouvernement ne nous laissait pas d’autres alternatives pour se faire entendre ( prouvés par la listes d’actions faites à ce jour), que bloquer était enlever de la main de la ministre son outil de travail c’est à dire le monde universitaire, que le blocage permettait à tous de se mobiliser pour une vraie université de demain, sans avoir à se pencher sur les cours et travaux de l’Université d’aujourd’hui, que nous étions tous menacés par les réformes et que nous désirions tous retourner en cours, que le fait d’avoir payer une année universitaire signifiait aussi avoir le droit de réclamer une Université potable, et non saccagée par les réformes décrites au dessus, que selon l’article 7 de la Charte de Grenoble de 1947 (qui sert de référence au syndicalisme étudiant), en tant qu’intellectuel, l’étudiant « a le droit de rechercher, propager et défendre la Vérité, ce qui implique le devoir de faire partager et progresser la culture et de dégager le sens de l’histoire; de défendre la liberté contre toute oppression, ce qui, pour l’intellectuel, constitue la mission la plus sacrée », ce qui rentre ici dans la défense d’une université pour tous, et qu’il s’agissait aussi d’un moyen de rester au contact des enseignants mobilisés et en grève.
Malgré cela, les opposants perpétuels aux blocages, dont les fervents soutiens aux gouvernements, ont usé de tout ce qui était en leurs pouvoirs pour faire sauter ces blocages : insulter en AG, conférence de presse, tenter de marginaliser des étudiants mobilisés, critiquer la légitimité des AG (par ailleurs, reconnus par les conseils d’Orléans), faire pression sur les président de l’université pour qu’il appel les forces de l’ordre etc. etc.
Par ailleurs, ce même Président d’Université, qui ne pouvait se permettre de prendre position pour ou contre la réforme officiellement, devait garder un certaine réserve dû à son métier, est toujours resté distant par rapport au mouvement sans jamais livrer sa réelle pensée, n’a jamais condamné publiquement les violences policières faites sur quelques étudiants ( notamment l’un d’entre nous), n’a jamais condamné le mépris affiché du gouvernement vis-à-vis du mouvement, mais n’a pas hésité à montrer sa colère contre un « commando cagoulé » qui a mis le feu devant STAPS (on peut donc voir qu’il choisit à quel moment prendre position). Celui-ci qui n’a jamais pris position sur les réformes, sur les problèmes qu’elle pouvait poser, n’hésite plus maintenant à dire qu’il y a eu des avancées significatives sur les problèmes principaux, que le mouvement devient dangereux pour l’Université. Usant des mêmes méthodes que le gouvernement, probablement involontairement (marginalisation des étudiants mobilisés, faire peur à tout le monde en agitant le refus de faire des diplômes etc. etc.), celui-ci essaie depuis début avril (date à partir de laquelle le calendrier exceptionnel qu’il avait prévu ne pouvait plus être mis en place) de casser la mobilisation : réouverture de tout les UFR mobilisés, ne pas reconnaître une certaine légitimité aux AG ( malgré l’accord des Conseils dont il fait parti !), trouver des avancées gouvernementales là ou il n’y en a pas ( comme je l’ai déjà expliqué au dessus) …
Ses efforts étant vains, la mobilisation étant toujours aussi importante, il a donc décidé de mettre en place un sondage dit « être vous pour ou contre la reprise des cours dans toutes les composantes de l’universités à partir du mardi 14 avril à 8h ? » par une consultation internet (au passage, cette consultation avait été refusé par l’AG précédente). De nombreux problème peuvent apparaître à propos de cette consultation : des composantes non touchées par la grève, voire par la mobilisation, ont pu voter alors qu’ils avaient déjà cours (ex : DEG, Polytech, Châteauroux, Issoudun etc.)(au passage ces composantes sont pourtant touchés par les réformes mais aucun moments le Président n’a essayé de les en informer, ou d’y convier) ; la consultation électronique, sans précautions préalables (qui n’ont pas été prise ici), sont considérées illégales par la CNIL (Comité Nationale de l’Informatique et des Libertés) ; la question « êtes vous pour la reprise des cours » met tout le monde d’accord sur un « oui », dans l’absolu, puisque nous sommes tous a l’Université pour avoir des cours dans de bonnes conditions et de bonnes valeurs. Cette reprise des cours ne peut donc avoir lieu que sous condition d’un retrait / retour sur les réformes problématiques déjà citées ; la participation au vote (environ 2000 personnes) sur toute l’université, personnels, étudiants et chercheurs, a Orléans et dans les différentes antennes représente une participation bien plus faible, en pourcentage que le nombre de personnes différentes réunies dans les 15 AG depuis le début du mouvement…
Le Président de l’Université usant du résultat du vote, malgré toutes les irrégularités relevées, appel à un retour aux cours dès mardi matin 8h dans toutes les composantes. Cette décision d’oppose donc à celle de l’AG de perpétuer le blocage jusqu’au jeudi 16 avril. La tension risque d’être élevée ce mardi matin dans les différents lieux bloqués.
J’invite donc fortement toutes les personnes qui soutiennent physiquement le mouvement en venant aux manifestations, en venant voter en AG, en participant à quelques actions proposées, ou moralement, en nous envoyant des messages de soutiens, en défendant notre mouvements un peu partout, ou qui nous soutiennent de loin, du bout des lèvres, à être présent sur les différents blocage ce mardi 10 avril dès 8h. Le but n’est pas se préparer à une guerre ouverte en bataille rangée, mais au contraire de parler et de convaincre tout ceux qui voudraient débloquer de la nécessité de poursuivre le mouvement, et que celui-ci ne peut se faire que par une mobilisation du monde universitaire à chaque instant, que malgré l’appel du président, de nombreux étudiants continueront à refuser en cours, pour protester contre son attitude, contre les réformes du gouvernement, en soutien à tout ceux qui sont mobilisés sans arrêt depuis plusieurs mois.
Plus nous serons nombreux, plus nous pourront trouver une solution apaisante et non violente au problème qui risque de se poser mardi matin. Je finirai donc cette lettre en vous exhortant une nouvelle fois à venir à nos côtés mardi matin à 8h, pour continuer la lutte et tenter d’avoir pour tous une véritable université.


Merci d’avoir lu cet appel jusqu’au bout, et j’espère vois voir à mes côtés mardi matin.


Un étudiant à jamais mobilisé contre les réformes dangereuses du gouvernement actuel, militant pour une Université pour
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*Angel.From.Hell*

*Angel.From.Hell*



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MessageSujet: Re: "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin."   "un appel, un cri du coeur, pour mardi matin." EmptyLun 13 Avr - 1:10

J'suis d'accord avec ta note personnelle, ton premier post.
C'est que j'arrête pas de dire. Ca sert à rien de continuer, on pourra jamais tout rattraper u_u' et moi je garde espoir qu'en continuant bah le gouvernement change!
J'ai pas pu tout lire le gros paté, j'suis naze et ma soeur me fait c***r xD
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