ATTENTION NE PAS TOUT PRENDRE AU PIED DE LA LETTRE : CHAQUE DECISION PRISE DEPEND DE L'UNIVERSITE (ici des cas précis sont évoqués et ce sont des suppositions !! Comme nous sommes en lettres, il serait bon d'analyser cet article : nous pouvons voir l'usage de conditionnel à valeur de suppositions : "qui permettrait" - ainsi que des expressions qui montrent un certain scepticisme sur le "semestre blanc" puis également des expressions à valeur de prévisions (a savoir que toutes les prévisions ne sont pas forcément appliquées) : "l'idée germe", "certains grévistes" (sous-entendu : pas tous !! spécifié après par "une minorité"), "option" (il y en a plusieurs donc), "il est prévu", "si besoin"..etc et je ne relèverais pas le champ lexical de l'opposition et toutes les tournures négatives : je pense que vous comprenez le principe de ce que je viens de faire : ne vous enflammez pas, ce ne sont que des suppositions [au risque de me répéter!!] )
"Les Facs étudient la question des partiels
Créé le 06.04.09 à 07h15 |Mis à jour le 06.04.09 à 07h15 |
Même en Mai 68 les partiels ont eu lieu. Alors que s'ouvre aujourd'hui une dixième semaine de mobilisation dans les universités, accompagnée d'une interruption totale ou partielle de cours dans une trentaine d'établissements sur quatre-vingt-six, l'idée germe chez certains grévistes - une minorité - d'annuler les examens de mai. Le semestre « blanc » serait offert aux étudiants. Cette option, pour le moins radicale, a été votée lors d'une AG d'enseignants à Toulouse-Le-Mirail et évoquée à la Sorbonne-Nouvelle à Paris.
Les présidents des universités concernées, seuls décisionnaires en la matière, ont aussitôt répliqué qu'il n'en était pas question. Même son de cloche du côté du syndicat étudiant de gauche Unef : « Nous sommes contre le principe de donner le diplôme », explique Jean-Baptiste Prévost, rejoignant ainsi l'UNI, syndicat à droite. Pour lui, « les examens seront véritablement en danger si le mouvement dépasse les vacances de Pâques ». Celles-ci sont imminentes. Or dans certaines facs, les étudiants n'ont eu aucun cours, à part ceux éventuellement mis en ligne, depuis le début du second semestre en février.
« On estime généralement, même si la loi ne fixe rien, qu'il faut au moins avoir pu suivre sept semaines de cours sur les treize prévues pour valider le semestre », explique Valérie Robert, maître de conférences à Paris-III et membre de Sauvons l'université. Alors ? A l'université de Nantes, il est prévu que les examens soient décalés de mai à juin. De nombreux leaders du mouvement invoquent « la souplesse du calendrier universitaire », qui permettrait de repousser les partiels, prévus en mai, à juin voire juillet, et de reporter si besoin les rattrapages à la rentrée de septembre. « De toute façon, les examens ne porteront que sur les programmes réellement étudiés », poursuit Valérie Robert. Dommage pour les étudiants, nombreux, qui avaient prévu des stages en entreprise, des jobs ou des déplacements à l'étranger pendant leurs congés d'été.
Laure de Charette "